L’exposition organisée par le musée de la Seconde Guerre mondiale en Gdańsk, explore de nombreux aspects : éthique (normes d’utilisation des animaux), écologique (Impact humain sur l’écosystème), historique (regarder la guerre à travers le sujet) et esthétique (les objets du quotidien sont accompagnés d’œuvres d’art.
C’est l’exposition des contraires, des contradictions et des contrastes.
Nous pouvons voir des images qui nous apportent de la joie mais aussi celles dont nous détournons instinctivement le regard.
De plus, nous constatons que des personnes souffrent de la séparation des animaux ainsi qui celles qui les tuent par pour plaisir. Nous parvenons à repérer à la fois les animaux traités comme des amis et ceux soumis à des tests d’armes chimiques ou biologiques. Mais ce qui notre attention, ce sont les contradictions incarnées par les mêmes objets et individus. Nous observons des êtres humains bienveillants envers leurs semblables qui tourment les animaux. Nous voyons aussi des amis des animaux tuer sans pitié leurs semblables.
Nous prenons toutes ces histoires et les plaçons dans l’exposition. En même temps, nous en venons à croire que la réalité ressemble à une guerre de tous contre tous. Les hommes contre les hommes, les animaux contre les animaux, et finalement, les hommes contre les animaux. C’est l’image du monde brièvement esquissée dans l’exposition. Faune. Animaux en guerre et leurs peuples. L’image d’une création conflictuelle.
Objectif de l’exposition.
L’objectif est d’introduire le thème multidimensionnel des animaux dans le récit historique. Si, l’exposition sensibilise les visiteurs du musée au sort de nos » petit frères » et promeut le respect de la nature, elle répondra à nos objectifs. Mais si elle encourage également les visiteurs à une réflexion critique sur les attitudes humaines (y compris les leurs) envers les animaux, elle atteindra non seulement notre objectif, mais sera considérée comme une réussite inestimable.
Les présupposes des commissaires
Notre mission est avant tout de parler des victimes de la guerre, de restaurer la mémoire des héros sans héroïsme, notamment les plus faibles, souvent sans voix. Ce modelé inclut les enfants, les personnes atteints de troubles mentaux ou handicapées. Nous y intégrons également des animaux, souvent négliges. Nous souhaitons raconter l’histoire des animaux à travers l’exposition, en réunissant divers textes culturels. Parmi ce lien, on peut citer les associations entre Szybalsky et Zdzisław Beksiński ou Curzio Malaparte avec Wisława Szymborska.
Contenu de l’exposition
L’exposition explore les relations complexes entre humains et animaux. Elle propose également de comprendre les humains à travers la compréhension des animaux, de las observer à travers leur contraire. La façon dont un humain traite la faune révèle son attitude envers lui-même, son potentiel à faire le bien et le mal, et ça vision de la réalité. L’exposition aborde différents aspects : éthique (normes d’utilisation des animaux), écologue (impact humain sur l’écosystème), historique (analyse de la guerre à travers le sujet) et esthétique (objets du quotidien accompagnages d’œuvres d’art). Notre récrit se concentre sur la période de la Seconde Guerre mondiale et les années qui l’ont immédiatement précédée, tout en cherchant à établir un lien avec le présent.
Forme de l’exposition
La réalité s’apparente à une « guerre de tous contre tous » L’une des manifestations de ce conflit réside dans la perception que las humains ont des animaux. Souvent traités comme des êtres dépourvus d’esprit, incapables de ressentir comme s’ils étaient dépourvus de la partie la plus importante de leur corps : La tété. Celle-ci est considérée comme un symbole universel. Siégé de la pensée et de l’émotion, elle symbolise la sagesse, le pouvoir, l’action et l’individualité. La tète est également une partie du corps commune aux humains et aux animaux.
Elle relie ces êtres et les sépare à la fois Le motif central de l’exposition est précisément la tête. Elle est représentée principalement par des objets spatiaux : des sculptures de Beksiński et Szybalsky, des modelés en plâtre de Sasin et la tête préservée du taureau Adema de Geeltje. L’espace contemplatif- et quelque peu théâtral- qui abrite les sculptures de Szybalsky et Beksiński constitue le point de départ d’une exploration plus approfondie de la relation homme-animal.
Réfléchissez-y et demandez-vous si, en parlant des animaux, l’exposition parle aussi de vous. Si oui, que elle dit ?
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Organisateur : Museum of the Second World War in Gdańsk