Ne manquez pas cette exposition exceptionnelle qui raconte le parcours incroyable et l’engagement de l’icône du cinéma français, Jean Gabin, durant la Seconde Guerre mondiale. Des dizaines de pièces personnelles vous sont présentées ainsi que des photos et archives inédites mais aussi un char comme celui qu’il a dirigé. De nombreux événements auront lieu durant cette exposition qui accueillera en de nombreuses occasions, le fils de Jean Gabin, Mathias Moncorgé.
Découvrez le parcours de Jean Gabin au Normandy Victory Museum, durant la Seconde Guerre mondiale, quatre-vingt ans après son engagement aux Etats-Unis en avril 1943.
A l’intérieur de cette exposition sur plus de 200m2, vous allez découvrir des dizaines de pièces personnelles de l’acteur (dont la veste portée pendant « La traversée de Paris »), des photos et archives inédites, des ressources audiovisuelles… Un char Tank Destroyer M10, identique au fameux « Souffleur II » dirigé par Jean Gabin à la fin de la guerre, sera également exposé.
Gabin, un homme qui refuse constamment la facilité
Après la débâcle de 1940 et les débuts de l’occupation, nombre de personnalités du “show business” resteront à Paris et s’adapteront au nouvel ordre établi. Cependant, dès février 1941, l’idée de continuer son métier et sa vie dans ces conditions lui étant insupportable, Gabin décide de partir aux États-Unis, laissant tout derrière lui. Alors qu’une carrière à Hollywood lui tend les bras, la même volonté de ne pas rester “planqué” et de faire quelque chose pour son pays l’anime lorsqu’en 1943, il formule sa demande d’intégrer les Forces françaises combattantes et ainsi revenir sur le vieux continent.
Jean Gabin redevient Jean Moncorgé
Après avoir tourné L’imposteur à la demande du Général De Gaulle, film de propagande pour l’armée Leclerc en Afrique, son vœu est enfin exaucé. Il devient alors second-maître chez les fusiliers marins sous son vrai nom : Jean Moncorgé. Instructeur en Algérie durant l’année 1944, il parviendra finalement à intégrer le Régiment Blindé des Fusiliers Marins, sous la direction du Général Leclerc, avec lequel il débarque à Brest en janvier 1945. Pour les quelques mois de guerre qu’il reste encore à s’écouler, Jean Moncorgé, claustrophobe et pyrophobe, commandera le char Souffleur II et participera aux combats d’Alsace-Moselle, de la poche de Royan, puis à la prise du Nid d’Aigle d’Hitler, à Berchtesgaden.
Organisateur : Normandy Victory Museum - Musée de la bataille des haies